Les Paradis fiscaux concernent le Canada et le Québec
Les paradis fiscaux :
- permettent aux sociétés, aux banques et aux millionnaires canadiens et québécois d’éviter de payer leur juste part d’impôt et, par le fait même, d’en faire le moins possible pour la société et le bien commun ;
- ont représenté la destination de 25 % des investissements canadiens à l’étranger en 2011, une hausse de 10 % depuis 1987 ;
- ont privé les gouvernements fédéral et provinciaux de milliards de dollars de revenus annuels, tandis que les programmes sociaux font l’objet de compressions pour équilibrer les budgets et rembourser les dettes publiques ;
- font porter davantage la charge fiscale sur les classes moyennes, obligeant celles-ci à payer plus d’impôt ;
- érodent la qualité de nos soins de santé, de nos écoles, de nos routes et de nos infrastructures, de notre sécurité publique et d’autres services essentiels qui sont à la base de notre qualité de vie et qui contribuent à la croissance économique.
Les paradis fiscaux constituent un problème mondial
Les paradis fiscaux :
- menacent notre système économique en permettant la fraude, en dissimulant les délits d’initiés et en aidant les banques et les sociétés à esquiver les règlements conçus pour prévenir l’effondrement financier ;
- perturbent la libre circulation des capitaux à l’échelle internationale. Au lieu de contribuer au développement économique, la richesse s’échappe vers des comptes offshore, protégés par le secret bancaire, où l’argent s’accumule au lieu d’être réinvesti dans l’économie ;
- contribuent à accentuer l’inégalité des revenus ; lorsqu’il y a moins d’argent dans nos poches, la croissance économique stagne et les taux de chômage et de sous-emploi demeurent élevés ;
- pillent le revenu des pays en développement, perpétuant les causes profondes de la pauvreté, de la famine, de la maladie, de la guerre civile et du terrorisme.
Les paradis fiscaux constituent un problème d’ordre criminel
Les paradis fiscaux :
- blanchissent l’argent sale du crime organisé, des cartels de la drogue et des « criminels à cravate » et gardent leurs avoirs hors de la portée de la police ;
- cachent l’argent volé par les dictateurs, les militaires corrompus et les autorités civiles au service de régimes autoritaires ;
- sont utilisés par les réseaux terroristes pour le financement de leurs opérations et l’achat d’armes.
Sans les paradis fiscaux, il serait plus difficile de s’adonner en toute impunité à des investissements frauduleux, de l’évasion fiscale illicite et d’autres crimes financiers.